François Black naît le 3 décembre 1881 à Varsovie en Pologne. Il est d’ascendance polonaise par sa mère et écossaise par son père. À 20 ans, il part vivre en Angleterre où il apprend la technique de la sculpture sur bois. Il s’installe à Paris en 1903 et entre à l’école nationale des Beaux-Arts dans la section sculpture, où il est l’élève d’Antonin Mercié. Il participe pour la première fois au salon national des Beaux-Arts en 1908. Trois ans plus tard, il quitte la France pour la Suisse où il restera jusqu’en 1918 et sera le protégé du mécène Paderewski. Il s’installe en 1918 à Paris définitivement. Il y meurt le 14 juillet 1959.
François Black pratique différentes techniques de sculpture. Après la taille directe du bois, et plus particulièrement de l’acajou, il sculpte le marbre. Il s’intéresse aussi au travail de la terre cuite et réalise de nombreux portraits, sur commande, de personnalités polonaises, françaises et américaines.=
Il participe à des concours destinés à honorer des personnalités politiques. Il réalise de nombreuses maquettes : maquette pour le monument de Simon Bolivar destiné à la ville de Quito en Equateur (1929) ; maquette du phare pour le port de Gdynia en Pologne (1930), maquette du monument du maréchal Joseph Pilsudski (1937).
En 1932, il exécute le monument du colonel Edouard House, élevé à Varsovie, et le monument du Léopold Sudre, au cimetière Montparnasse. En 1937, son monument à la mémoire de José-Maria Hoene-Wronski est élevé au cimetière de Neuilly.
En 1952, il réalise la maquette d’un monument pour le prisonnier inconnu et exécute un monument funéraire, installé au Père Lachaise, orné d’un Christ de l’ascension en bronze.
Il expose à Lausanne (1917), à Genève (1918), à Zurich et à La Chaux de Fonds (1919) et participe pour la première fois au Salon d’automne en 1920.
Il est promu le 7 novembre 1951 "Commendoria de la Pologna Restituta", une des plus hautes récompenses polonaises.