15 septembre 2018 - 18 novembre 2018
S’appuyant essentiellement sur les collections du musée, l’exposition propose un cheminement dans l’intimité de soldats dont la sensibilité artistique insuffle aux œuvres une profonde humanité. Croquis, pochades faites sur le vif, archives, sculptures ou peintures réalisés en atelier dans les années vingt, illustrent l’âpreté des combats et la terrible réalité des tranchées et des blessures tant physiques que morales.
La commémoration de la Première Guerre mondiale fut le prétexte pour exposer l'ensemble des œuvres du musée illustrant cette page d'histoire.
Certains artistes des collections ont été au front, d'autres sont restés à l'arrière mais tous, marqués par ce terrible conflit, réalisent peintures, sculptures ou dessins, qui sont autant d'hommages aux soldats.
L’ensemble exceptionnel des portraits des soldats coloniaux par Pierre-Antoine Cluzeau (1884-1963) est, pour la première fois, présenté dans son intégralité. De 1915 à 1917, il occupe un poste de magasinier à l'Hôpital du jardin colonial de Nogent-sur-Marne. Il réalise de nombreux portraits, indique le nom et la nationalité ou l'ethnie du soldat et la bataille au cours de laquelle il fut blessé. Un témoignage rarissime !
Au sortir de la guerre, le devoir de mémoire s’illustre par la mise en place de monuments aux morts dans tout le pays. Édouard Cazaux, céramiste et sculpteur, en réalise trois dans le sud-ouest. Un siècle plus tard, ces témoins de pierre ou de bronze interpellent deux artistes contemporains : Isabelle Bonzom, peintre et Jacques Faujour, photographe.