23 mars 2013 - 26 mai 2013
Depuis toujours intéressé par l’écriture, Alain Briand adopte dès sa sortie des Beaux-arts, un principe de graphisme très personnel.
Qu’elle soit de presse ou issue d’un livre, Alain Briand ne surligne pas simplement la page imprimée mais opte pour le comblement des interlignes. Ces espaces blancs qui rythment les mots, puis les lignes, sont autant de silences auxquels il donne corps, une existence concrétisée par des plages colorées.
Dictionnaire, Une du Frankfürter Allgemeine, Petit livre rouge, article de La Croix, Libération, Le Monde, Le Figaro, Le Canard enchaîné, discours historiques du 20è siècle, propagande électorale, l’artiste ne choisit pas le support initial et son contenu au hasard. Car le graphisme n’efface pas le texte. Il le transcende jusque dans un ultime jeu où cette écriture singulière propose des Abstractions méritées qu’Alain Briand travaille depuis un an.
Feuilles rehaussées à l’encre ou à l’acrylique, scans modifiés permettant des montages en miroirs et les abstractions méritées, ces supports originaux ou imprimés sont marouflés sur de grandes toiles.